Stac an Armin (Stac an Àrmainn en gaélique écossais) est le plus haut stack ou éperon d’érosion marine d’Écosse et des îles britanniques, se dressant à pas moins de 196 mètres.
Saint-Kilda n’est pas seulement remarquable pour son paysage saisissant et son histoire unique. Sa position géographique unique et son climat océanique lui permettent de favoriser le développement d’un grand nombre d’écosystèmes interdépendants. On peut y observer une biodiversité extraordinaire, tant sur ses terres balayées par les vents que sous la surface étincelante de ses eaux côtières. Ce site aujourd’hui doublement inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO est un environnement à 95 % marin, et ses colonies d’oiseaux de mer (près d’un million d’oiseaux au total) sont les plus importantes de l’Atlantique nord-est.
Ces îles furent évacuées le 29 août 1930, lorsque les derniers 36 habitants de l’archipel décidèrent de s’exiler de Saint-Kilda car leur mode de vie n’était plus viable. Aujourd’hui, l’archipel est uniquement habité par quelques membres du personnel du National Trust for Scotland et du ministère britannique de la défense, ainsi que par une poignée de chercheurs.
Saint-Kilda est un lieu aussi magnifique qu’étonnant. Une destination qui offre une expérience extraordinaire, dont la culture et l’histoire se reflètent plus largement dans la communauté des Hébrides. Désormais zone protégée en vertu de son inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO, elle ne peut donc pas accueillir un grand nombre de visiteurs. Bien qu’il soit possible de visiter l’archipel au cours d’excursions en bateau, leur disponibilité est strictement contrôlée.
Si vous décidez de vous rendre sur ces îles, vous vivrez une expérience rare : celle de marcher dans un paysage sauvage, à travers les vestiges d’un village abandonné du jour au lendemain par ses derniers habitants il y a près d’un siècle. Vous visiterez également des sites archéologiques et des vestiges préservés, qui révèlent la relation étroite que ces insulaires entretenaient avec leur environnement naturel particulier et la façon dont ils se sont adaptés au monde extérieur. Vous le verrez dans les vestiges de maisons, d’enclos et de cleits (abris en pierre sèche destinés au stockage de diverses denrées essentielles) et dans les restes de canons et d’infrastructures de transmission radio remontant à la Première Guerre mondiale.
Si vous visitez Saint-Kilda, un bon point de départ est le petit musée qui se trouve à l’intérieur des maisons rénovées du XIXe siècle dans la Street of Hirta. Vous y trouverez des artéfacts allant de la poterie aux textiles, en passant par des outils agricoles, des vêtements et des effets personnels, tous offrant un aperçu de la vie d’autrefois sur ces îles.